Emploi 2022-2023 : 2 accords organisent les suppressions de postes et les fermetures de services et d’agences
- Le transfert des salariés de la Banque Courtois à la Société Générale au 1ier janvier 2023 est organisé dès 2022 par un accord dit « de transposition », qui acte la perte de rémunération globale pour les salariés de la Banque Courtois.
- Les suppressions de poste de back-office et siège en mai 2023, et de réseau en octobre 2023 sont organisés dès maintenant par un accord dit « d’accompagnement », qui acte l’inversion de responsabilité dans le processus de reclassement : ce serait au salarié de se reclasser sachant qu’il n’est décisionnaire de rien.
En effet, les premières étapes des « accompagnements » sont déjà déloyales et injustes avec : des lectures erronées du statut des salariés (des SDC transformés en SRI), des « souhaits » de salariés fortement suggérés, des « souhaits » de salariés modifiés entre l’Entretien de Recueil de Souhaits et le retour des Comités dits de « mobilité », des refus de validations de souhaits sans justifications, des refus de validations de souhaits qui n’intègrent pas la possibilité de parcours de montées en compétences via la formation tel que prévue par accord… La liste des déloyautés et des injustices est déjà longue, elle augure mal de la suite du processus et en particulier des décisions suite aux candidatures dans la fameuse « bourse aux emplois ».
C’est ainsi qu’aujourd’hui, dans l’attente de recevoir leur courrier dit « de suppression de poste », nombre de salariés vivent douloureusement l’écart entre ce que disent et écrivent la Banque Courtois et la Société Générale et ce que font la Banque Courtois et la Société Générale.
Informatique et biométrie
Devant l’inaction de la majorité SNB-CGC du CSE, les élus CFDT ont été obligés d’alerter l’inspection du travail, et ont dû introduire en justice une action en référé, pour qu’enfin la Banque Courtois prenne un double engagement conforme à ses obligations légales :
-l’engagement de fournir le matériel nécessaire (=smartphone professionnel) à tous les salariés pour qu’ils puissent basculer sur le système NOVA et se connecter au poste de travail sans utiliser leur smartphone personnel ;
-l’engagement de fournir le matériel nécessaire (=smartphone professionnel) à tous les salariés pour qu’ils puissent librement choisir le recours, ou pas, à l’authentification biométrique.
Risques Psycho Sociaux :
« Au sein de la CSSCT, tout comme c’était le cas lorsqu’il y avait le CHSCT, les membres CFDT ont systématiquement abordé les risques psycho-sociaux, par exemple pour des problèmes de bruits, d’ergonomie, de mal-être, de surcharge de travail, d’organisation, etc… Et aussi à l’occasion des modifications initiées par l’Entreprise comme les agences Agora, l’évolution des dispositifs commerciaux, etc…
Pendant la pandémie, nous sommes également largement intervenus en demandant entre autres une évolution du DUERP, la mise en application de préconisations du Médecin du Travail, etc…. »
« Les salariés ne peuvent être désignés comme étant les seuls acteurs de leur propre prévention des risques psycho-sociaux ainsi que cela découle des communications de la Direction sur le bien-être au travail et autre gestion du stress »…
Sur ce sujet des Risques Psycho Sociaux également, les salariés et leurs représentants ne peuvent que constater l’écart entre ce que disent et écrivent la Banque Courtois et la Société Générale et ce que font la Banque Courtois et la Société Générale.
Pour plus d’explications, lire l’article : 2 ans pour tuer la Banque Courtois…