Intervention des Délégués salariés,
en Conseil de Surveillance du 22 février,
sur les négociations salariales 2013
Les propositions de la Direction pour les négociations salariales n’ont jamais démarré aussi bas.
Ce constat, qui faisait suite à d'autres, a obligé les salariés à signifier leur incompréhension et leur inquiétude à travers une journée de grève le 25 janvier.
Des avancées qui frisaient le ridicule se sont conclues sur des MESURES SALARIALES UNILATERALES nettement en retrait des premières propositions (voir ci-dessous).
Non seulement la Direction est restée sourde à la demande unanime des organisations syndicales d’un arbitrage incluant une augmentation collective, mais en plus elle a reculé sur sa propre mesure de prime concernant les plus bas salaires.
Ces négociations n’ont été qu’un simulacre car à aucun moment la Direction n’a manifesté la moindre volonté de dialogue social. Les avancées n’ont été que très marginales et pour l’essentiel soumises à un chantage à la signature.
C’est une attitude non acceptable et méprisante tant vis-à-vis des salariés que de leurs représentants, et que dire de la communication de la Direction qui salue par ce recul l’implication et la performance des salariés.
D’autre part, en ce qui concerne l’augmentation de sa participation à la mutuelle, la Banque ne fera qu’anticiper une mesure gouvernementale qui s’imposera à elle.
Les prochaines négociations doivent porter sur la reconduction de l’accord d’Intéressement.
Par son attitude figée lors de la négociation salariale, qui a fait suite à sa volonté de réduire le taux de rémunération du CCB sans respecter les règles, la Direction a envoyé deux signes négatifs extrêmement forts aux salariés.
Notre seule interrogation aujourd’hui : La Direction en restera t’elle là?
Mesures Salariales:
